Hier je discutais avec un client qui se plaignait de stagner au milieu de la première page sur ses mots clés fétiches.
Pourtant, toute la panoplie des actions SEO est en marche dans les règles de l’art.
Alors, qu’est ce qui cloche ?
Respirez le mot clé !
*SERP = Search Engine Results Page
C’est en lisant ce matin un article sur Moz que j’ai ressenti la nécessité de faire une mise au point.
Le cas que je mentionne en introduction est un client qui écoute et applique. C’est assez rare pour le souligner.
Sauf que parfois on passe à côté de l’essentiel.
Quand je dis qu’il faut du cocon sémantique, alors c’est parti pour faire un magnifique guide de la thématique, en parallèle du catalogue produit.
Sauf que le reflexe demeure de pousser la racine de catégorie sur la requête.
Et c’est là tout le fond du problème.
Sur les requêtes commerciales, Google a les dents du fond qui baignent de racines de catalogue.
La bataille se joue uniquement à celui qui a la plus grosse (en termes de popularité bien sûr). Pour le « on page » et son environnement « in site », tout le monde est logé à la même enseigne, envoyant strictement le même type de signal au moteur.
Ma préconisation consiste à attaquer ce type de requêtes avec un signal différent. Google déteste les requêtes où 10 marchands squattent la première page, alors pourquoi tentez vous de lui enfoncer dans le gosier encore une autre page remplie de produits ?
Google aime montrer une diversité de résultats, alors donnez lui ce qu’il veut.
Envoyez du signal vidéo, actu, image, blog, encyclopédie… Bref, n’importe quoi SAUF du catalogue produit.
D’où ma stratégie du cocon sémantique où on envoie un pur signal éditorial, qui déchire sa putain de race maudite.
Bien sûr que ça fonctionne et que Google adore ça. Bien sûr qu’on est bluffé de rentrer comme dans du beurre sur des requêtes de dingues. Bien sûr que c’est jouissif de faire un burn devant les autres URLs, qui ne voient plus que la poussière de ma page qui fonce vers le Top 3.
L’erreur de mon client est d’avoir adopté le cocon sémantique comme stratégie complémentaire, alors qu’elle devait être centrale.
Maintenant c’est très simple. Vous avez deux options.
- Continuez de vous entêter à pousser maladroitement vos pages.
- Optez pour une véritable adéquation moyens et objectif, en apprenant à comprendre le mot clé pour y répondre avec le signal le plus intelligent possible.
Le SEO c’est simple, le SEO c’est être utile.
Je répète inlassablement qu’il faut raisonner en termes de demande et non pas d’offre. C’est le pivot à 180° qu’il faut effectuer pour réussir.
Et ne me dites pas que vendre votre came signifie être utile. Il faut aider l’internaute, répondre à ses questions, proposer des solutions à ses problèmes.
Penser que le client va comprendre tout seul que votre produit répond à son besoin est une grave erreur.
Vous devez penser bénéfices pour le client. Qu’est ce que ça m’apporte ? (voir mon billet sur les 4 questions à se poser avant de publier une page web).
Tout est résumé dans cette image (source) :
Ensuite, tout le reste n’est que de la mécanique pas bien compliquée à assimiler.
Et si tu n’as pas encore assimilé ma stratégie, fonce sur le cocon sémantique.