Pour devenir référenceur c’est plutôt compliqué.
Il y a déjà plus d’options pour apprendre le référencement, mais dès qu’on va au-delà de la simple mécanique, afin de plonger dans les rouages du métier, c’est le désert de Gobi.
Du coup, j’ai voulu apporter ma petite pierre à l’édifice.
Encore une fois, je veux parler du métier de référenceur et pas simplement de la méthode.
Apprendre le référencement ou en faire son métier et développer un véritable plan de carrière sont des enjeux différents.
On peut très bien se contenter de suivre la procédure et vivre tranquille son quotidien de référenceur.
Après tout, rien de bien compliqué à remplir une checklist, peu importe que ça soit pour faire du SEO ou remplir son caddy au supermarché.
Ensuite, tu peux franchir plusieurs niveaux pour arriver jusqu’à t’approprier les règles et les consignes.
L’instinct pourra te dicter la bonne direction sans faillir.
Ta vision est parfaitement limpide sur la stratégie et la méthodologie et tu peux traiter les cas les plus compliqués.
Surtout, tu vas obtenir des résultats ! C’est la seule chose qui compte à la fin de la journée. Tout le reste est du blabla.
Alors comment je deviens SEO ?
Le chemin de croix
Ben t’as le chemin long et douloureux de l’autodidacte.
Je n’avais pas le choix car il n’y avait que celui là au moment où j’ai démarré en 2004.
Le problème est que l’équation se résume surtout au nombre d’heures que tu vas passer à comprendre comment spammer Google (rinse and repeat pour tous les autres vecteurs de visibilité).
Il paraît qu’il faut 10 000 heures pour devenir un expert à quelque chose.
Sauf qu’il parait aussi qu’on a besoin seulement de 20 heures pour apprendre quelque chose.
Tout ce que je sais est que j’ai du condenser presque 1 000 heures de SEO en 3 mois à mes débuts, lors du concours mangeur de cigogne.
Après c’est bon, j’avais capté comment et quoi filer à bouffer au père Google.
Maintenant, c’est clair qu’avec un apprentissage un peu mieux recentré qu’un concours de référencement, on peut arriver au même résultat avec moins de 100 heures d’entraînement.
Et je parle consciemment d’entraînement plutôt que de cours car c’est un jeu ou un sport beaucoup plus qu’une matière scolaire.
L’autodidacte va glaner l’information partout où il peut et le plus gratuitement possible.
C’est surtout en testant qu’il va acquérir ce fameux instinct qui fait la différence entre les très bons et les normaux.
Au bout d’un certain moment, ça doit tilter !
Sans avoir la prétention d’avoir reverse engineeré les algorithmes de Google, on sait ce qu’il faut faire. En fonction du site et de sa situation, on sait tirer sur les bons leviers pour obtenir des résultats.
Exploiter le potentiel d’un site n’est plus un défi.
Si ça ne tilt pas au bout d’un moment, alors c’est mort et il va falloir se contenter de rester un référenceur normal ou changer de métier.
Je précise tout de même que le SEO qui a fait tilt n’est pas magicien. L’échec, les frustrations et autres contrariétés font partie du quotidien.
Seulement, on sait que la stratégie est la bonne.
Bien souvent, c’est la contrainte temps (sans oublier ressources humaines et budget) qui joue en notre défaveur.
Le diplôme
La certification CESEO et la licence de I’IUT de Mulhouse ont le mérite d’exister.
On retrouve aussi des cursus référencement dans d’autres établissements.
Sauf que ça sert surtout à mettre un diplôme sur le CV.
Si on compare le nombre d’heures de cours à l’IUT avec le parcours de l’autodidacte, celui qui va vraiment cartonner le plus rapidement pour obtenir des résultats visibles à l’écran n’est pas assis sur les bancs de l’école.
En bref, pendant que t’es encore en train d’apprendre le HTML à l’école, je suis déjà en train de gagner du pognon avec mes sites ou ceux de mes clients.
Au-delà du diplôme, c’est vrai que le mérite de poser un cadre légitime au métier n’est pas négligeable.
Seulement, il devait bien exister quelque chose entre ces les deux extrêmes de l’autodidacte et le diplôme ?
Ma formation référenceur
Je n’ai pas l’ambition de concurrencer CESEO ou l’IUT de Mulhouse.
Mon objectif est de continuer la quête démarrée avec les 2 précédentes formations vidéo.
J’essaye de trouver un format entre mon partage 100% gratuit et mes prestations de consultant en référencement.
Encore une fois, je me retrouve en autodidacte dans cette démarche, mais j’ai la chance de progresser rapidement. Plutôt me pendre que faire 100 heures de formation vidéo avant d’avoir compris comment ça marche !
Puisqu’on parle de vidéo, je vous explique mon idée.
La suite se passe sur SeoBootCamp.